Pour les établissements de Soins de Suite et Réadaptation (SSR) comme pour les MCO, le plan Hôpital Numérique fait office de guide dans les choix de solutions de santé. Philippe Imbach, Directeur du Centre Val Pré Vert à Mimet (13), témoigne de l’apport de FUTURA Smart Design pour répondre aux contraintes réglementaires à venir et loue la réactivité des ingénieurs Calystene.

DSIH: Quels sont les critères de choix lorsqu’un établissement SSR comme le vôtre décide de s’équiper d’un Dossier Patient Informatisé (DPI) ?
Philippe Imbach: Nous avons dû, lors de la phase préparatoire, prendre en compte les critères du plan Hôpital Numérique sur un plan général. Pour notre cas particulier, il faut préciser que le Centre de Réadaptation de Val Pré Vert a été délocalisé en 2013 et comprend 80% de nouveaux employés. Nous avons donc ciblé une solution qui nous mette en cohérence avec les contraintes réglementaires à venir et qui soit assez ergonomique et intuitif pour faciliter la formation des personnels entrants.

« FUTURA Smart Design s’est imposé tout de suite par son ergonomie »
DSIH: Les attentes des tutelles sont-elles différentes pour les établissements SSR par rapport au MCO ?
P.I.: La différence majeure concerne la description de l’activité et le nombre d’actes répertoriés, qui est bien inférieur en SSR. Sinon, les autres critères, notamment ceux relatifs à l’identitovigilance ou au suivi médicamenteux sont équivalents, surtout en termes de sécurité et de traçabilité. C’est très important pour nous qui accueillons essentiellement des enfants traités pour de l’obésité sévère ou du diabète type 1 dont certains sont sujets à des traitements lourds.

DSIH: Votre établissement utilisait précédemment la solution Mederi, qui fait partie de Catalyzis Group comme Calystene. Cela a-t-il influé sur votre choix ?
P.I.: Pas seulement ! Les médecins du centre, la Technicienne d’Information Médicale (TIM) et moi-même, avons testé plusieurs logiciels au préalable. FUTURA Smart Design s’est tout de suite imposé par sa présentation plus ludique et moderne, ainsi que par son ergonomie. Il est conçu de telle sorte que le poste de travail ne comporte que des icônes choisies par l’utilisateur et relatives à son activité propre. Ce dernier peut modifier cette configuration à sa guise en jouant avec les fenêtres.

« Calystene s’est beaucoup investi, par une présence sur site régulière »
DSIH: Vous avez choisi FUTURA Smart design en 2013, vous avez-donc fait partie des premiers sites à utiliser ce logiciel ?
P.I.: Effectivement, je puis dire que nous avons été pionniers en la matière. Lors du déploiement, nous avons fait évoluer la solution afin de l’adapter au mieux à nos besoins. Cela a été facilité par sa conception modulaire très intuitive, mais surtout par la disponibilité de l’équipe d’ingénieurs Calystene. Calystene s’est beaucoup investie pour nous accompagner dans cette démarche, par une présence sur site régulière, et même aujourd’hui, après 18 mois, les ingénieurs sont très réactifs par mail ou hotline.

« Nous prenons de l’avance sur la prochaine nouvelle tarification SSR »
DSIH: Comment l’arrivée de FUTURA Smart Design se concrétise-t-elle au quotidien ?
P.I.: Les professionnels de santé ont gagné beaucoup de temps, par exemple pour la prescription des médicaments ou la gestion du Dossier Patient. Ils apprécient également d’accéder aux informations partagées, qui sont mises à disposition en transversal aux intervenants habilités. D’autre part, la recherche d’informations et l’ensemble des activités sont globalement plus fluides. Enfin, sur le plan médico-économique, les requêtes proposées par Calystene dans le module BiBoard sont très utiles pour réaliser la comptabilité analytique. Cela nous donnera un temps d’avance pour les prochaines échéances relatives à la nouvelle tarification, qui valorisera l’activité des SSR à la manière de la T2A certainement en 2016.

DSIH: Vous avez donc fait évoluer significativement FUTURA Smart Design, avez-vous des points à encore améliorer ?
P.I.: Il faut bien se rendre compte que ce logiciel est novateur et n’a rien à voir, conceptuellement avec les outils précédents. Et nous pouvons l’améliorer, notamment dans le cadre des demandes de la HAS, qui sont très contraignantes. Nous souhaiterions demander aux ingénieurs Calystene le renforcement des critères d’identitovigilance, de prise en charge de la douleur ou du suivi des médicaments, des points qui sont déjà très bien sécurisés, il faut le dire, dans la version actuelle.
Propos recueillis par Bruno Benque